2. Les recherches sur Internet

Des câbles ont été installés sous l’eau pour transporter super rapidement des flux de données et d'informations à l’intérieur de ceux-ci. 

Google est une entreprise qui propose de nombreux services numériques, dont son célèbre moteur de recherches. 

Il est écrit Google sur l’image, car l’entreprise commence à installer ses propres câbles sous-marins pour étendre certains des services qu’ils proposent. 

Les câbles sous-marins polluent, car la fibre optique qui se trouve à l’intérieur est entourée de plastique. Ces câbles ont également une durée de vie assez courte puisqu’elle est de 25 ans. Il faut alors les remplacer et utiliser davantage de plastique. Les câbles sont également assez fragiles. Ils sont souvent endommagés par la pêche, les ancres de bateaux, les catastrophes naturelles comme les tremblements de terre et même par les morsures de poissons. Il faut donc continuellement les réparer. Lorsqu’ils sont endommagés, ces câbles posent d’autres problèmes puisque certains pays peuvent se retrouver coupés du monde, car ils n’ont plus accès à Internet. Pour éviter ce problème, la solution est de multiplier le nombre de câbles pour relier un pays. Cependant, plus on construit de câbles, plus on va devoir utiliser de plastiques et donc polluer. 

Les câbles deviennent de plus en plus la propriété d’acteurs qui disposent de pouvoirs et d’influences sur les états et les entreprises. Les câbles permettent des liaisons intercontinentales : les câbles transatlantiques et transpacifiques reliant l'Europe aux Etats-Unis, les grands acteurs de ce monopole, sont les "noeuds" principaux. Si les angles morts sont surtout dans le Pacifique, l'Atlantique Sud et l'Océan Indien, des câbles se créent afin de décentraliser le noeud Europe - Etats-Unis en intégrant les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et l'Arctique. 

Les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) sortent également leur épingle du jeu en construisant, aujourd’hui, leurs propres câbles. "Dunant” est un nouveau câble construit par Google reliant les Etats-Unis à l’Europe. C’est un câble privé qui répond uniquement aux besoins de la firme. 

Mais les câbles de manière générale sont également soumis à du sabotage. Ceux qui contrôlent ces axes, contrôlent aussi l’information. Ces câbles peuvent alors être des cibles stratégiques en cas de guerre ou d’attaque. 

Deux acteurs sont responsables de cette pollution, 50% des émissions de gaz à effet de serre sont dus aux utilisateurs d’Internet, les 50% proviennent des réseaux et des data centers. 10% de l’énergie mondiale sont utilisées pour l’Internet, ce qui représente 4% de nos émissions de gaz à effet de serre. Ici, Google génère à présent 8,5 milliards de recherches chaque jour, soit 3 000 milliards de recherches annuelles. Deux recherches Google consomment autant d’énergie que de faire bouillir une casserole d’eau pour faire du thé. La pollution d’Internet est comparable au trafic aérien. Si elle était un pays, elle serait la 3e plus grosse pollueuse au monde selon l’ONG Greenpeace. Des études sont réalisées pour mesurer les impacts potentiels des câbles sous-marins. Ils recherchent par exemple si la modification de l’habitat par la présence de câbles à un impact sur la vie des espèces marines.

Il existe pourtant des pistes pour agir ! Pour limiter l’impact lors des recherches sur Internet, il existe des astuces simples à mettre en place comme entrer directement l’URL, utiliser des mots clés précis pour rendre sa recherche d'informations efficace, avoir une utilisation efficace des favoris ou encore ne pas laisser trop d’onglets ouverts. 

99% du flux Internet intercontinental passent par ces 450/473 câbles sous-marins dont leur longueur totale peut faire 33 fois le tour de la Terre, soit 1,3 million de kilomètres de câbles. Cependant, ils ont une durée de vie limitée de 25 ans et la fibre optique est entourée de plastique pour la protéger. De plus, ces câbles peuvent créer des pannes suite à des morsures de requins, de tsunamis, de tremblements de terre ou d’ancres de bateaux. Ces flux Internet passent également dans les data centers qui fonctionnent 24h/24 à l’aide d’énergie fossile pour la majorité d’entre eux. Ils ont besoin d'électricité pour faire tourner les serveurs et refroidir les circuits électroniques à l’aide de climatisation. Les data centers comme ceux de Google consomment en énergie, l’équivalent d’une ville européenne de 30 000 habitants. Tout ceci produit un impact néfaste pour notre environnement.