La biocapacité d’une zone biologiquement productive donnée désigne sa capacité à générer une offre continue en ressources renouvelables et à absorber les déchets découlant de leur consommation. Si l’empreinte écologique d’une zone est supérieure à sa biocapacité, alors cette zone n’est pas utilisée de manière durable. (Greenfacts, s.d.)
Le « Cloud » (« nuage ») est l’ensemble des réseaux, serveurs, unités de stockage… auquel les usagers se connectent via une liaison Internet sécurisée. Il permet le stockage de données (hébergement de photos, de vidéos, de musique, sauvegarde en ligne de fichiers divers) et l’usage d’applications, de services, de logiciels (streaming vidéo, suites bureautiques connectées). Le Cloud permet ainsi d’utiliser des ressources sans les posséder. (Bordage, 2019, p.48)
Le centre de données, en français, est une infrastructure composée d’un réseau d’ordinateurs et d’espaces de stockage. Cette infrastructure peut être utilisée par les entreprises pour organiser, traiter, stocker et entreposer de grandes quantités de données. (Bordage, 2019, p. 56).
Il s'agit de l’ensemble des émotions négatives que peut ressentir un individu vis-à-vis des événements environnementaux et de leurs conséquences. Ces émotions incluent souvent la peur, la colère ou la tristesse, et peuvent avoir des effets néfastes sur le bien-être mental. Ce sentiment de détresse peut découler d’une préoccupation liée à l’inaction ou l’insuffisance de mesures prises par les gouvernements et les responsables politiques.
Il s'agit de prendre en compte dès la conception et durant toute la vie du produit ou service, la protection de l’environnement. (Bordage & Chaussat, 2018)
Il s’agit des apports et des conséquences du numérique dans toute sa latitude, comme le télétravail qui, tout en faisant gagner du temps de travail, d’intimité avec sa famille, occasionne du même coup un suréquipement, une plus grande utilisation d’internet, du matériel informatique, du chauffage, de l’électricité entre autres.
Elle permet d’évaluer l'impact que l’être humain exerce sur l’environnement. Elle tient compte de la biocapacité ou la production des biens et services consommés et des déchets générés. Il y a déficit quand l’empreinte écologique par les déchets devient supérieure à la biocapacité.
Elle est constituée de l’ensemble des impacts environnementaux, sociaux et économiques de nos usages numériques. Ces impacts se produisent tout au long de la vie d’un équipement numérique de l’extraction des matières premières à l’emballage en passant par leur distribution. (Bordage, 2019, p.88)
Le greenwashing, ou écoblanchiment, est une stratégie de communication et de marketing visant à faire croire qu’une entreprise a une politique écoresponsable. Cette technique consiste à donner une image écologique à des entreprises et à des produits qui ne le sont pas.
Techniques et technologies simples, mais robustes et peu coûteuses sur le plan économique, social et écologique. (Bordage, 2019, p. 117)
C’est un processus visant à réduire l’empreinte écologique, économique et sociale des technologies de l’information et de la communication, en tenant compte de la préservation de l’environnement depuis la conception des produits jusqu’à leur fin de vie (Broze & Deville. 2018).
Techniques visant à réduire la durée de vie d’un produit pour augmenter le taux de remplacement.
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter notre fiche de questionnement sur l'obsolescence programmée.
Dégradation de l’environnement par des substances (naturelles, chimiques ou radioactives), des déchets (ménagers ou industriels) ou des nuisances diverses (sonores, lumineuses, thermiques, biologiques, etc.). Bien qu’elle puisse avoir une origine entièrement naturelle (éruption volcanique, par exemple), elle est principalement liée aux activités humaines (Larousse, s.d.).
Toutes les formes de pollution engendrées par le secteur informatique : émissions de gaz à effet de serre, contamination chimique, érosion de la biodiversité, production de déchets électroniques. (GreenPeace,2021, p.1)
Démarche visant à utiliser le numérique de manière responsable. Il ne s’agit pas de se priver du numérique, mais plutôt d’être conscient de ses impacts afin de l'utiliser de manière responsable et réfléchie (Bordage, 2019, p.157).
Désignent les équipements numériques comme les ordinateurs personnels fixes et portables, les tablettes, les smartphones, les téléphones portables traditionnels, la box d’accès à internet, les équipements audiovisuels connectés. (The Shift Project, 2019, p.14)
La sobriété numérique, c'est utiliser le numérique de façon raisonnable et seulement quand c'est nécessaire. Initialement, il y a véritablement cette idée de modération. Il s’agit aussi de prendre conscience des effets de nos usages sur l’environnement et d’adopter une approche plus responsable. Ainsi, cela permet de réduire son impact sur l'environnement et de mieux gérer les ressources. L’écologie numérique, elle, cherche à équilibrer le numérique et l’environnement en limitant son usage superflu. Pour cela, il faut repenser nos pratiques et sortir de la logique du "toujours plus" en technologie.
Les impacts du numérique bien qu’ils soient souvent invisibles sont bien présents. Pour distinguer les nombreux impacts des outils numériques, ceux-ci sont souvent divisés en fonction du cycle de vie de celui-ci. Ainsi on distingue les impacts créés lors de la phase de naissance de l’outil (qui comprend l’extraction des composants, la fabrication et le transport), de ceux générés lors de la phase de vie donc, d’utilisation des outils et de ceux générés lors de la fin de vie. Cette méthode permet de mettre en avant que la pollution commence avant même de recevoir ou d’utiliser nos outils numériques et qu’elle se prolonge après.
Si nous devons réfléchir à l’usage que nous faisons du numérique et trouver des alternatives et des gestes pour réduire notre empreinte numérique, il n’est pas toujours évident d’en trouver pour toutes les situations. De plus, il existe des contre-vérités par rapport aux effets de certains gestes. Certains gestes ne sont pas mauvais, mais ont moins d’efficacité pour la planète que d'autres (supprimer les mails, changer de navigateur…)
La transition écologique est un changement vers un modèle économique et social durable qui vise à réduire notre impact sur l'environnement. Elle implique de repenser notre façon de consommer, de produire et de vivre pour protéger la planète.
La transition numérique, quant à elle, consiste à intégrer les technologies digitales dans tous les aspects de la société. Cela permet d'améliorer l'efficacité, d'innover et de répondre aux besoins des citoyens de manière plus rapide et précise.
Les concepts de transition écologique et numérique sont souvent présentés comme des évolutions qui avancent dans des sens contraires. En effet, la transition numérique nous pousse à consommer davantage d’outils numériques différents, d’y passer plus de temps, de renouveler ses appareils plus fréquemment alors que la transition écologique demande un mode de vie plus durable, plus lent et responsable. Cependant, ces deux concepts ne sont pas toujours opposés. Il est effectivement possible d’utiliser les nouvelles technologies dans le but de participer activement à la transition écologique. Comme exemple, on peut citer les manifestations pour le climat qui prennent leur source sur les réseaux sociaux, la multiplication des sites, pages de réseaux sociaux et vidéos pour sensibiliser à la protection de l’environnement. Au-delà de l’éducation au sujet de l'environnement et du militantisme, il est également possible d’utiliser des outils numériques pour réduire sa consommation d’énergie par exemple.
Caractéristiques liées à l’usage du numérique vis-à-vis des enjeux environnementaux.
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Démarche qui vise à comprendre et à réduire l'impact environnemental du numérique en adaptant des usages numériques écoresponsables.
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Caractéristiques liées à la localisation des infrastructures numériques à travers le cycle de vie des équipements numériques. Présence de lien entre les infrastructures numériques et le besoin des entreprises et de la population.
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Caractéristiques liées aux différentes énergies existantes, aux ressources disponibles et les conditions d’extraction. Présence de liens entre les disponibilités des ressources et les activités humaines liées au numérique.
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Caractéristiques liées à la dégradation d’un écosystème au niveau de l’air, du sol et des eaux. Présence de lien entre le numérique et le réchauffement climatique et les gaz à effet de serre.
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Ensemble des techniques ayant pour objectif de récupérer des déchets et de les réintroduire dans le cycle de production dont ils sont issus. (Larousse, s.d.)
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